La Louvière

Ville de 78.000 habitants (cinquième ville de Wallonie), La Louvière témoigne d’un passé industriel des plus remarquables de Belgique. Plusieurs industries dont le charbonnage, la construction métallique, la faïencerie… ont fait les beaux jours de la « Cité des Loups ».

Mais la fermeture de ces industries a créé des chancres industriels, parfois en plein centre-ville. Les questions de dépollution de certains d’entre eux, d’assainissement, de réaffectation et de rénovation urbaine du centre-ville se sont donc posées avec acuité.

C’est pourquoi des investissements ont été réalisés depuis les années 90 pour donner un nouveau cadre de vie à la ville et permettre son redéploiement économique.

Parmi les projets qui ont bénéficié de ces investissements, on peut retenir :

  • Le site « SAFEA » (du nom d’une ancienne société de fabrication d’engrais azotés)
    Ce projet visait l’assainissement des zones les plus polluées et la rénovation de certains bâtiments pour permettre la mise en oeuvre d’un projet de réaffectation du site en espace de services, en zone artisanale ou de PME et en zone d’espaces verts.
  • Le site de Cabay-Jouret
    Ce projet a consisté en la réhabilitation d’anciens ateliers de construction métallique (situés à 100 m de l’ancienne maison communale d’Haine-Saint-Paul) qui occupent pratiquement l’ensemble d’un îlot urbanisé de la ville de La Louvière.
  • Le site des « Houssus »
    Situé au sud de la gare de formation de La Louvière, cet ancien site charbonnier d’une superficie de 8 ha sur lequel ont été actifs, jusque dans les années 60, des cokeries, un charbonnage et une usine à briquettes se devait d’être assaini.
  • Le site Boch-Kéramis
    Le projet de reconversion du site Boch consiste à ériger un nouveau quartier urbain sur les assises d’une activité industrielle à l’origine de la création de la ville et toujours présente sur le site. L’association de l’ancien et du nouveau est le leitmotiv de cette opération, aussi bien dans l’architecture, avec la conservation de bâtiments témoins de l’activité de faïencerie traditionnelle et la construction de nouveaux bâtiments résolument contemporains, que dans les activités qu’ils abritent.
    En effet, les nouveaux logements, commerces et services s’articulent autour de l’ancienne manufacture réaménagée et des anciens fours-bouteilles classés et réaffectés en Centre de la Faïence. Ils s’inscrivent dans la continuité directe du bâti et du réseau des voiries du centre-ville en le complétant.
  • L’aménagement de l’espace public
    Tout en permettant une amélioration de la convivialité de ces espaces, le projet a prévu le réaménagement global des places et voiries du centre-ville. Il a intégré une logique de rééquilibrage de l’espace public au profit des usagers faibles.
    L’espace concerné comprend la place communale, le boulevard Mairaux, la place Maugrétout, la place de La Louve et les rues de La Loi, Kéramis, Leduc, Toisoul, Berger et Malbecq.
  • Passerelle vers le site du Moulin Dambot
    Ce projet vise à améliorer la mobilité. En effet, le site du Moulin Dambot bénéficie d’un emplacement stratégique à proximité du centre-ville et des moyens de transport en commun. Cependant, l’accès à ceux-ci par des modes de déplacement doux était malaisé : la passerelle reliant le Moulin Dambot à la gare du Centre, peu agréable, nécessitait une rénovation. Un nouvel ouvrage d’art, jouissant d’une image plus contemporaine, a donc été recréé.
  • Réhabilitation du hall des expositions
    La réhabilitation du hall des expositions a permis une plus grande mixité d’affectations dans le cadre d’une thématique commune, basée sur le développement économique, l’emploi et la formation, créant ainsi un véritable pôle d’attraction économique à l’entrée de la ville. Pour y parvenir une partie du bâtiment a été démolie afin de reconstruire un hall plus fonctionnelde 2.750 m².

Pour en savoir plus : www.lalouviere.be

Montants

Coût total 76.123.769,61 €
Part FEDER 33.751.416,91 €
Part autres pouvoirs publics 42.372.352,70 €